Les activités du Ballet national et du cirque ivoirien démarreront le 15 décembre 2018. Le lancement officiel desdites activités a eu lieu, jeudi 4 octobre 2018, au café théâtre du Centre national des arts et de la culture (Cnac), à Treichville.
Le moment a donné lieu à une conférence de presse animée par Georges Momboye, directeur du Ballet national. Il avait à ses côtés, le Pr Koffi Tougbo, conseiller technique chargé des arts et de la culture ; Marius Kouadio Dongo, sous directeur de la promotion du Cnac.
Le chorégraphe international a qui revient la lourde charge de conduire les rênes du Ballet national et le cirque ivoirien a livré ses recettes pour conduire à bien sa mission qui est de « promouvoir les arts de la danse, les arts de scène, la culture de la Côte d’Ivoire » et les monnayer.
« Sur le plan finance, il faut que le ballet soit rentable. Je souhaite, mais avec force, que le ballet soit considéré comme une structure qui est capable d’apporter de l’argent à l’Etat. Mais pour ça, il faut aussi que les moyens nous permettent de pouvoir mettre en place cette structure et ces produits qui peuvent être vendus et rapporter de l’argent à l’Etat », a dit Momboye.
Le directeur du ballet national et du cirque ivoirien a fait connaître ce qu’il espère apporter de plus au travail « merveilleux » accompli par ses prédécesseurs.
« Ce je pense pouvoir apporter, c’est le concours, l’apport de tout un chacun, de tous les artistes. Je vais travailler en atelier avec chacun des artistes pour prendre le meilleur d’eux-mêmes et ensuite en faire quelque chose de potable, de dynamique. Ce que je peux apporter, c’est mon expérience que j’ai acquise de l’autre côté, à l’international », a-t-il fait savoir.
Il entend le faire avec tous les talents ivoiriens. « La création d’un ballet a besoin de plusieurs éléments : le mouvement dansé, le mouvements écrit sur la scène, la lumière, le son, les costumes. Ce que je souhaite, c’est parler de la tradition et aussi l’amener vers la modernité, notre modernité à nous ».
Le directeur du Ballet national et du cirque compte juste redonner un goût qui plaît à la fois au public national qu’international.
« Quand je regarde la génération d’aujourd’hui, ils sont à la fois fiers de leurs traditions mais ils s’inspirent de ça pour créer des choses merveilleuses. Donc, c’est garder cette ligne et créer d’autres qui, à partir du ballet national, vont essayer d’intéresser beaucoup plus largement le public d’ici et d’ailleurs. Apporter une vision, c’est dans la manière de créer les chorégraphies, c’est dans la manière d’habiller les artistes, etc ».
Le directeur compte sur le soutien de ses prédécesseurs pour réussir cette mission. « Nous gardons toujours de bons rapports parce que c’est dans la même casserole qu’on va faire la nouvelle sauce. On a intérêt à garder l’entente et l’harmonie. On a besoin de l’énergie de chacun pour créer.
Marius Kouadio Dongo, sous directeur de la promotion du Cnac, a renchéri le volet lucratif du ballet et du cirque. « A sa création, le ballet national devrait contribuer à exprimer le prestige de la côte d’ivoire à l’extérieur, donc le ballet est un instrument de diplomatie virtuelle. (…) Le ballet évolue et nous sommes dans un contexte nouveau. Aujourd’hui, on parle d’industrie culturelle, de la promotion non marchande de la culture, il faut passer à la promotion marchande de la culture, Momboye va donner cette dimension marchande à l’industrie culturelle », a-t-il ajouté.
Pr. Koffi Tougbo, conseiller technique du ministre Maurice Kakou Bandama, a salué « la disponibilité, tous les efforts et les sacrifices » que Momboye consent, au nom de son amour pour sa patrie, pour « la remise en place effective de ce joyau qui est le ballet national »
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