Révoqué vendredi dernier de son poste de vice-président de la fédération ivoirienne de football ( FIF) pour n'avoir pas « daigné se faire entendre» par l'institution qui l'accusait de participer à une « entreprise de déstabilisation», Malick Tohé a soutenu mercredi que « c'est une affirmation grave que je ne saurai laisser prospérer ».
« Affirmer que je n'ai pas daigné me présenter pour me faire entendre, ce qui est loin de la réalité et déduire que ce défaut est considérer comme un aveu de culpabilité, est une affirmation grave que je ne saurai laisser prospérer», a déclaré M. Tohé au cours d'un point de presse qu'il a animé dans un grand hôtel à l'Est d'Abidjan en présence de son avocat Me Souleymane Diallo et de plusieurs ex-footballeurs internationaux ivoiriens dont Gouamené Alain et Cyrille Domoraud.
Relatant sa version des faits qui ont conduit à sa révocation par la FIF, M. Tohé a expliqué avoir effectivement été convié à une réunion la première fois par l'institution le 08 janvier dernier pour « examiner la demande d'une assemblée générale extraordinaire et statuer sur mon implication présumée dans cette requête ».
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